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Le CEA n°1 français des brevets en Europe


​L’Office européen des brevets (OEB) a publié, jeudi 12 mars, ses statistiques sur les demandes de brevets européens : le CEA figure à la première place des déposants français, et à la 30e place du classement général. L’innovation pour la transition énergétique, les technologies du numérique et la médecine du futur dominent dans son portefeuille de brevets.

Publié le 26 mars 2020

​Pour la première fois depuis plus de dix ans, les technologies numériques arrivent en tête des demandes déposées. Selon son baromètre Patent Index 2019, la forte progression de la communication numérique et de l'informatique ont permis d'atteindre un nouveau record : en 2019, l'OEB a reçu au total plus de 181 000 demandes, soit 4 % de plus qu'en 2018. Avec 597 brevets déposés, le CEA figure à la première place des déposants français.

Le CEA s’affirme ainsi plus que jamais comme un acteur déterminant dans le développement de connaissances, de technologies au soutien de la compétitivité de ses partenaires industriels (grands groupes, PME, ETI ou startups) et de leur déploiement sur les marchés internationaux. Il se maintient à la 30e place du classement général des déposants grâce à une gestion rigoureuse des extensions des brevets de son portefeuille tenant compte notamment des perspectives d’exploitation des industriels en particulier en Europe.

Le CEA dispose aujourd’hui d’un portefeuille de près de 7 000 familles de brevets actives, principalement déposés dans les domaines applicatifs de la microélectronique (semi-conducteurs), des nouvelles technologies de l’énergie (NTE), de l’instrumentation et de la santé.

Pour Corinne Hueber-Saintot, directeur de la valorisation au CEA : 

« Levier de valorisation, il convient de souligner que 25 % des brevets de notre portefeuille sont concédés en licence auprès de partenaires industriels : grands groupes, ETI ou PME, mais aussi et surtout de nos start-up qui figurent parmi nos premiers licenciés. En outre, de nombreux brevets sont engagés au titre des connaissances antérieures apportées dans le cadre de nos contrats de recherche, donc en support à nos activités de R&D, et à l’exploitation ultérieure des développements réalisés. Il est donc primordial que les brevets s’inscrivent dans une portée internationale et en particulier européenne au regard de ces enjeux. »


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