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Végétation et sols : quelles capacités d’absorption du CO2 ?


​Grâce à un travail statistique de grande ampleur, des chercheurs du LSCE sont parvenus à une estimation près de deux fois plus précise du rôle de la végétation et des sols dans la régulation du CO2 atmosphérique, et rapportent son évolution au cours des dernières décennies.

Publié le 7 décembre 2016

​En moyenne, environ la moitié des émissions de CO2 dues à la combustion de carbone fossile est absorbée dans les puits naturels de la biosphère terrestre (végétation et sols) et de l'océan. Dans le bilan conventionnel du CO2 à l’échelle globale, l'absorption de carbone par la biosphère terrestre est le terme entaché de la plus grande incertitude. En effet, ce puits de carbone n’est pas directement mesuré mais il est obtenu par soustraction d’autres flux de CO2.

Dans cette étude, les chercheurs sont parvenus à préciser plusieurs termes du bilan carbone en opérant une « fusion » statistique de différentes estimations de flux décennales, à partir de toutes les observations disponibles. Cette approche nouvelle leur a permis de réduire l'incertitude sur le puits de carbone de la biosphère terrestre de 41% et celle sur le puits océanique de 46%.

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