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Une jonction sur graphène pour l’électronique moléculaire


​Une collaboration internationale impliquant l'Iramis vient de montrer qu'une jonction graphène/molécule/métal atténue deux fois moins le courant que son homologue métal/molécule/métal. Une avancée significative pour l'électronique moléculaire visant à exploiter les propriétés quantiques de molécules conductrices !

Publié le 29 mars 2017

​L'électronique moléculaire utilise des molécules comme composants élémentaires. La synthèse chimique autorise une grande variété de molécules, et donc de composants et d'architectures.  En revanche, la circulation du courant électrique est bien moins aisée à travers ces molécules que dans les conducteurs métalliques ou semi-conducteurs. En effet, une jonction moléculaire atténue fortement la propagation du courant et cette atténuation augmente exponentiellement avec la longueur de la molécule !

Des chercheurs viennent de trouver une parade à ce problème en remplaçant l'électrode métallique traditionnelle par une électrode en graphène. Ils ont ainsi observé une nette augmentation du courant mesuré en fonction de la longueur de la molécule. Cette augmentation représente un doublement par rapport à ce qui était connu dans les jonctions moléculaires classiques métal/molécule/métal.

Ces travaux ont été réalisés en collaboration notamment avec l'Université de Liverpool au Royaume-Uni et l'Université Xi'an-Jiaotong-Liverpool en Chine.

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