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Pour des bactéries moins virulentes


​Des chercheurs du CEA-BIG et de l'IBS ont mis au point des inhibiteurs d'une protéine impliquée dans la virulence des bactéries Gram-négatives et ont décrypté leur mode de fonctionnement.

Publié le 28 avril 2017
​Afin de faire face à la résistance des bactéries aux antibiotiques, un défi de santé publique majeur, les scientifiques cherchent à traiter les infections par d’autres voies. L’une d’elle consiste à cibler les systèmes biologiques que les bactéries mettent en œuvre pour subvenir à leurs besoins vitaux: se nourrir, se défendre, proliférer. Par exemple, la protéine FUR contrôle notamment l’expression des gènes impliqués dans la virulence  de certaines bactéries appelées Gram-négatives (notamment Escherichia coli) alors qu’elle n’est pas présente chez l’Homme. Elle constitue donc une cible de premier plan puisque l’inactivation du gène qui la produit atténuerait la virulence bactériologique pathogène sans aucun désagrément pour l’Homme.

Des chercheurs du CEA-BIG, de l’IBS et de l’Université Grenoble Alpes ont mis au point des inhibiteurs de FUR sous la forme de chaînes linéaires de peptides constitués de 8 à 13 acides aminés. Ils ont ensuite étudié leurs mécanismes d’inhibition et montré que la protéine FUR n’accédant plus à l’ADN, elle ne contrôle plus la virulence de la bactérie Gram-négative.

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