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Résultat scientifique | Climat

Vagues de chaleur 2017 en Europe: une signature du réchauffement global


​Les épisodes caniculaires qu'a connus l'Europe en 2017 résultent du réchauffement global lié aux activités humaines. La probabilité d'occurrence de telles vagues de chaleur atteint désormais 10 % chaque été. Telles sont les conclusions d'une collaboration internationale à laquelle participent des chercheurs du LSCE.
Publié le 20 octobre 2017
​Les températures estivales ont battu des records historiques cet été dans la région euro-méditerranéenne, en moyenne comme en pointe. Ces vagues de chaleur sont-elles de simples fluctuations saisonnières, ou bien sont-elles associées au changement climatique causé par l'Homme ?

En combinant de grands ensembles de simulations numériques et les observations disponibles, les chercheurs associés au projet World Weather Attribution (WWA), dont ceux du LSCE au sein de l'Institut Pierre-Simon-Laplace, ont conclu que les températures record de l'été 2017 ont désormais au moins dix fois plus de chances de se produire que si les concentrations de gaz à effet de serre n'avaient pas été modifiées par l'Homme. Ils ont aussi montré que de tels phénomènes deviendraient la norme dès le milieu du 21e siècle sans action sur les émissions de gaz à effet de serre.

Lancé fin 2014, le programme World Weather Attribution est une collaboration dédiée aux événements climatiques extrêmes qui associe l'association d'information sur le climat Climate Central (États-Unis), l'Université d'Oxford (Royaume-Uni), Royal Netherlands Meteorological Institute (KNMI) aux Pays-Bas, l'Université de Melbourne (Australie) et Red Cross Red Crescent Climate Centre (Pays-Bas).

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