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Succès | Physique des particules

GBAR fait ses premiers pas au Cern


​Depuis plus de dix ans, une équipe de l'Irfu développe à Saclay des éléments de l'expérience GBAR qui testera le comportement gravitationnel de l'antimatière. GBAR commence désormais à prendre corps au Cern avec le démarrage en novembre 2017 de la source intense de positons et le transport sur place du système de piégeage des positons. Deux équipements construits à Saclay.
Publié le 12 janvier 2018
​Pour mesurer l'accélération subie par un anti-atome d'hydrogène sous l'effet de la gravité, il faut produire et ralentir très fortement cet anti-atome, à moins d'un mètre par seconde. Or ce ralentissement ne peut s'opérer que sur l'anti-ion associé, composé d'un antiproton et de deux positons, en interaction avec d'autres ions « refroidis » par des lasers.

La production de cet anti-ion nécessite une source très intense de positons, constituée d'un accélérateur linéaire d'électrons dirigé sur une cible. Les électrons produisent des positons qui sont ensuite triés puis piégés dans deux systèmes dont l'un est fourni par l'Irfu. Par la suite, ces positons serviront à créer un « nuage » de positronium (état lié électron-positon) dans lequel arriveront les antiprotons.

La nouvelle source de positons a démarré en novembre 2017. L'installation des pièges est en cours, pour être opérationnels lors de l'arrivée des antiprotons, prévue pour le printemps 2018.

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