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Prix & distinction | Paléoclimats

Prix de la meilleure thèse de Union Internationale des sciences préhistoriques et protohistoriques


​Alison Pereira a reçu le Prix de la meilleure thèse de l'Union Internationale des sciences préhistoriques et protohistoriques pour son travail doctoral intitulé « Apport de la datation 40Ar/39Ar à la compréhension de l'évolution culturelle des pré-néanderthaliens en Italie centrale et méridionale entre 750 et 250 ka ». 
Publié le 26 juin 2018

Une nouvelle chronologie a été établie à partir de la datation par la méthode 40Ar/39Ar de minéraux volcaniques (sanidine et leucite) provenant de quinze sites archéologiques italiens datant du Pléistocène moyen, entre −781 000 et −126 000 ans. Ces sites illustrent la tradition de l'industrie lithique dite acheuléenne (Paléolithique inférieur) et la transition vers le Paléolithique moyen.

Ce travail a eu plusieurs implications en archéologie :

  • L'Italie a été occupée de façon continue au cours du Pléistocène moyen, notamment durant les périodes les plus arides correspondant à certaines périodes glaciaires,  renforçant ainsi les hypothèses de zones refuge au sud de l'Europe durant ces périodes.
  • Les premières traces d'outils façonnés (bifaces) en Italie remontent au moins à -640 000 ans.
  • La période interglaciaire – 424 000 à -374 000 est marquée par une augmentation du nombre de sites préservé, ainsi que par l'apparition de nombreuses innovations culturelles et comportementales en Italie comme par exemple les premiers témoignages de débitage de pierre dit Levallois ou la fabrication d'outils sur os de grands mammifères.

Alison Péreira a soutenu en octobre 2017 sa thèse du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, sous la direction de MM Jean-Jacques Bahain (Muséum National d'Histoire Naturelle), Sébastien Nomade (LSCE) et Marta Arzarello (Université de Ferrare, Italie).

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