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Les secrets intimes de la photosymbiose dans le plancton marin


​Dans l’étude de la symbiose entre deux micro-organismes du plancton marin, des chercheurs de notre institut [collaboration] montrent par des approches d’imagerie de pointe que l'architecture cellulaire et le métabolisme d’une micro-algue dans un hôte sont modifiés par rapport à leur état non symbiotique et mettent en évidence une nouvelle forme de symbiose.

Publié le 8 avril 2019
Décrite il y a quelques années, la symbiose entre deux micro-organismes du plancton marin, l’acanthaire et une micro-algue appelée Phaeocystis, est observée dans tous les océans du globe. Grâce à des technologies d’imagerie subcellulaire, en partie développées à Grenoble, des chercheurs du Centre Helmholtz pour la recherche environnementale (UFZ), de l’UGA, du CNRS et du CEA, en collaboration avec l’ESRF, ont réussi à montrer que cette forme unique de symbiose profite essentiellement à l’acanthaire, c’est-à-dire la cellule hôte.

Un acanthaire (hôte) de 100-200 μm de longueur avec ses micro-algues symbiotiques intracellulaires (10 à 100 exemplaires) de 5-10 μm (cellules jaunes).
Crédit : Johan Decelle

Selon ces scientifiques, l'architecture cellulaire et le métabolisme des micro-algues Phaeocystis sont modifiés par l'acanthaire afin de bénéficier des produits de la photosynthèse. Ce nouveau mode de photosymbiose correspond davantage à une stratégie de « culture » d'algues (de type « farming ») par l'acanthaire qu’à un véritable apport mutuel entre les deux espèces.
Ces résultats ont fait l’objet d’un communiqué de presse.

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