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Biologie de synthèse : une bactérie travaille pour nous


Des chercheurs du CEA-Joliot mettent au point une boîte à outil pour produire au sein de la bactérie Escherichia coli des précurseurs de molécules bioactives d'intérêt pharmaceutique.

Publié le 14 octobre 2020
Les 2,5-dicétopipérazines (2,5-DKP) sont des produits naturels peptidiques produits par les champignons, les bactéries, les plantes et les animaux. Ils possèdent des propriétés antibactériennes, antivirales, anticancéreuses ou anti-inflammatoires. Les scientifiques souhaitent optimiser ce potentiel pour développer de nouveaux médicaments. Une approche consiste à remplacer les acides aminés, qui sont les briques élémentaires naturelles des peptides considérés, par des briques artificielles, à savoir des analogues non naturels d'acides aminés. Aujourd'hui, ce n’est pas à l’aide de la chimie classique, mais de la biochimie à l’œuvre au sein de bactéries, que les chercheurs travaillent !

Une équipe du CEA-Joliot, en collaboration avec des équipes de Sorbonne Université, fait appel aux talents de la bactérie Escherichia coli pour produire des 2,5-DKP. Grâce à de l’ingénierie génétique combinatoire, ils ont réussi à optimiser la bio-production de 2,5-DKP déshydrogénées.



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