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De la source à l'impact dosimétrique

La dosimétrie des patients


​Le suivi de la dosimétrie des patients aide à l’amélioration des pratiques pour une utilisation maîtrisée des rayonnements en médecine.

Publié le 8 mars 2016
Crédit photo: P.Stroppa/CEA

​La prise de conscience de la nécessité d’estimer la dose reçue par le patient lors d’un acte médical utilisant les rayonnements ionisants s’est faite beaucoup plus tardivement que pour les travailleurs.
Le suivi de la dosimétrie patient est obligatoire en Europe depuis la directive 97/43 EURATOM, et les outils permettant une surveillance systématique ont été mis en place dans les années 2000.

​Caméra hybride de tomographie par émission de positons (TEP) et de tomodensitométrie (TDM) corps entier.
 
Ainsi, tout acte doit faire l’objet d’un compte-rendu regroupant toutes les informations utiles à l’estimation de la dose, et aussi:
 
  • l’identification du patient et du médecin qui a réalisé l’acte
  • la date de l’acte
  • la justification de l’acte
  • les éléments d’identification du matériel utilisé pour les techniques les plus irradiantes : radiologie interventionnelle, scanographie, radiothérapie.

    Selon l’arrêté du 22 septembre 2006 relatif aux informations dosimétriques devant figurer dans un compte rendu d’acte utilisant les rayonnements ionisants.
 
En France, des niveaux de référence diagnostiques existent depuis 2004 en radiologie et en médecine nucléaire. Etablis par l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) pour des examens standardisés et des patients types, ils ne constituent pas une limite réglementaire de dose mais s’inscrivent dans une démarche d’optimisation des pratiques.
Curiethérapie - source d'iridium 192
Crédit photo: P.Stroppa/CEA