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Soutenir la recherche et l'industrie

En étroite coopération avec les collectivités et les entreprises, le CEA mobilise ses compétences pour répondre aux besoins d’innovation et assurer à la France et à l’Europe un leadership scientifique, technologique et industriel, conformément à sa raison d’être.
Leti Innovation Days 2023. © UtopikPhoto / CEA
Start-up corner aux Leti Innovation Days. © UtopikPhoto / CEA
Le networking, l’incontournable des grands rendez-vous. © UtopikPhoto / CEA
À l’entrée des Leti Innnovation Days. © UtopikPhoto / CEA
Sanjay Natarajan, vice-président Intel Foundry, aux Leti Days en 2024. © UtopikPhoto/CEA
Au salon MIXE en 2024. © CEA

Se mobiliser sur l’ensemble de la chaîne de valeurs

Depuis l’idée qui émerge sur le papier jusqu’au brevet qui la valorise et la start-up qui la commercialise, le CEA propose des solutions innovantes dans de nombreux secteurs. Qu’elles naissent au sein de l’organisme ou qu’il s’agisse de répondre à un besoin exprimé par un partenaire, les innovations sont affinées dans nos locaux, dans un esprit de coopération, pour rejoindre ensuite l’industrie et la société toute entière.

Riche de ses expertises dans des domaines de pointe et capable de faire le lien avec des entreprises de toute taille, le CEA investit la chaîne de valeur du plus fondamental jusqu’à l’applicatif, grâce à son modèle « lab-to-fab ».

4 prixi-Lab pour le CEA

Le concours i-Lab, organisé par le MESR avec Bpifrance, récompense chaque année des projets de création d’entreprises développant des technologies innovantes.
TheraSonic, medtech issue du CEA, a remporté le Grand Prix 2024. Cette start-up vise à mettre au point un dispositif médical ultrasonore et non invasif qui ouvre temporairement la barrière hémato-encéphalique, facilitant ainsi l’administration ciblée de médicaments au cerveau pour traiter, dans un premier temps, les métastases cérébrales. Une étude clinique pilote est envisagée en 2027.
La start-up NG.Sense est également lauréate pour le développement de capteurs MEMS de haute performance. Utilisés dans la mobilité autonome, ces capteurs permettent aux objets (véhicules, robots industriels, drones) de se repérer, même sans GPS, quel que soit l’environnement. La start-up Nellow, elle aussi issue du CEA, a été distinguée pour une nouvelle génération de puces ultra-basse consommation d’énergie pour l’intelligence artificielle et le calcul.
Citons enfin le Grand Prix dans la catégorie « i-PhD », qui récompense les jeunes chercheurs porteurs de projets entrepreneuriaux, décerné à Alcasun, qui vise à fournir à l’industrie cosmétique des composés alcanes biosourcés et respectueux de l’environnement, grâce à une enzyme d’algue découverte et brevetée au CEA.

© L.Godart / CEA
#séisme #nucléaire #industrie

Tenir face aux séismes sans se décoiffer

Un chignon, cela peut être une affaire à s’arracher les cheveux. Mais dans un réacteur nucléaire, cela désigne une partie du générateur de vapeur, un appareil comprenant des milliers de tubes qui assurent l’échange thermique entre l’eau du circuit primaire et celle du circuit secondaire. Ces appareils doivent résister aux risques sismiques, car la moindre brèche entraînerait une fuite entre les deux circuits. Pour le compte de Framatome, qui fabrique ces chignons, le CEA a fait trembler une maquette de plus de 10 tonnes, représentant l’appareil avec des centaines de tubes remplis d’eau. Plus de 600 capteurs placés à l’intérieur ont enregistré les éventuels déformations et problèmes, au cours de 460 secousses réalisées sur la table vibrante de Tamaris, installation qui permet de simuler des séismes. Une campagne d’essais réussie, puisque la maquette n’a subi aucun dommage apparent et devrait être réutilisée lors d’autres tests à des niveaux plus élevés, courant 2025. La base de données ainsi constituée sera ensuite utilisée par Framatome. La plateforme Tamaris, quant à elle, va être étendue fin 2025 avec deux nouvelles zones d’essais : un mur de réaction, pour simuler l’oscillation, et une autre table vibrante. Baptisée NewTam et financée grâce au plan France Relance, cette extension accroîtra les possibilités expérimentales pour l’étude des effets sismiques sur les ouvrages de génie civil et les équipements d’installations industrielles, en particulier nucléaires.

#partenariat #Grenoble #chauffage

Un partenariat pour le réseau de chauffage de Grenoble

Le CEA et la Compagnie de chauffage, exploitante de l’un des plus grands réseaux de chaleur français pour le compte de la métropole Grenoble-Alpes, ont renouvelé leur partenariat pour une durée de 4 ans. Cela fait plus de dix ans que les deux acteurs de la transition énergétique allient leurs compétences et expertises dans le cadre d’un programme de R&D. L’objectif ? Développer des solutions technologiques pour améliorer le bilan carbone du territoire, l’efficacité énergétique et la compétitivité tarifaire des réseaux de chauffage urbain. Dans la perspective d’une décarbonation totale du réseau de chaleur grenoblois à échéance 2040, le nouveau programme prévoit la poursuite des actions relatives au pilotage du réseau, à la numérisation du service et à l’étude de solutions combinant la captation puis la valorisation du CO2 émis.

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© H. Peter / CEA
#recherche #innovation #coopération

Une recherche pleine d’Audace !

S’inspirer du vivant pour convertir du CO2 en molécule utile à la chimie, mettre au point un système d’IA pour « déchiffrer » les plissements du cerveau, ou établir le mariage parfait entre science attoseconde et intrication quantique… Voici quelques-uns des défis portés par « Audace ! », le programme de recherche à risque du CEA inauguré le 6 mars 2025 à la Cité des Sciences et de l’Industrie, à Paris. Au même titre que le CNRS, l’Inserm, l’Inrae et Inria, le CEA s’est vu confier par l’État la coordination d’un programme dit « de recherche à risque », qui vient offrir un espace de ressourcement scientifique et intellectuel, aux côtés des autres initiatives existantes, plus fléchées et disciplinaires. Il s’agit de donner carte blanche aux chercheurs pour explorer des idées nouvelles, théoriques, expérimentales ou instrumentales. Financé dans le cadre de France 2030 à hauteur de 40 millions d’euros, Audace ! mobilise le CEA et plus de 80 partenaires académiques autour de 10 projets structurants et 46 actions d’amorçage. L’objectif ? Faire émerger des nouveaux concepts ou lever des verrous technologiques, dans le cadre d’une recherche très exploratoire et hors des sentiers battus.

> Voir la Revue du CEA n°8
© France 2030
#recherche #innovation #coopération

Lancement de trois nouveaux PEPR

Trois programmes et équipements prioritaires de recherche (PEPR) exploratoires, copilotés avec le CNRS, ont été lancés par le CEA. Le PEPR Luma vise à exploiter les propriétés uniques de la lumière dans des applications variées en santé, environnement, énergie et matériaux, à travers notamment un réseau national de plateformes pour la dynamique ultrarapide. Le PEPR Spin porte sur des innovations en spintronique pour des solutions numériques plus frugales, agiles et durables. Le PEPR SupraFusion cherche à développer à grande échelle les technologies de supraconducteurs à haute température, utiles notamment dans le cadre de la fusion nucléaire. Citons enfin le lancement du programme Cryonext, dans le cadre de la stratégie d’accélération sur le quantique, également financée dans le cadre de France 2030. Cette collaboration entre organismes académiques, start-up et entreprises, vise à sécuriser l’approvisionnement de systèmes cryogéniques avancés pour les technologies quantiques.

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© Dan Cristian Paduret / Unsplash
#santé #recherche #clinique

Un engagement en faveur de la santé

Fidèle à sa mission en faveur de la médecine du futur, le CEA a contribué à la création de deux instituts hospitalo-universitaires (IHU). Le premier, Prometheus, porte sur le sepsis, une réponse immunitaire exacerbée et désorganisée de l’organisme à une infection, pouvant conduire au décès. Financé par France 2030 à hauteur de 40 millions d'euros, ce programme fédère 60 équipes de recherche du CEA, des universités Paris-Saclay et Versailles, de l’AP-HP et de l’Inserm, et des industriels de premier plan. Le second, l’institut Robert-Debré du cerveau de l’enfant, est le seul IHU en France dédié au développement cognitif et aux vulnérabilités de l'enfant. Un sujet majeur puisqu’aujourd'hui, en France, un enfant sur cinq est en difficulté scolaire et un enfant sur six souffre d'un trouble neurodéveloppemental. Cet IHU est porté par l'AP-HP, le CEA, l'Inserm, l'institut Pasteur et l'Université Paris-Cité et financé à hauteur de 20 millions d'euros sur dix ans par l’État.

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© CEA
#IA #imagerie #partenariat

Des partenariats pour l’IA et l’imagerie avec Thales

L’IA générative facilite bien des conceptions, mais pour certains secteurs sensibles, partager des informations avec des sites extra-européens n’est pas possible. Le CEA et Thales ont donc conclu un partenariat, au sein de cortAIx, l’accélérateur d’IA de Thales pour les systèmes critiques. L’objectif ? Développer des solutions d’IA souveraines, maîtrisées et de confiance, en combinant l’expertise de Thales en conception de systèmes critiques avec le savoir-faire du CEA en IA générative multimodale. En partenariat avec Thales toujours, le CEA mène aussi le projet Nemoxis pour développer des systèmes d’imagerie médicale 3D transportables auprès du patient et de haute qualité. Les équipes du CEA et Thales ont amélioré l’architecture initiale afin d’atteindre les performances cliniques nécessaires en termes de qualité d’image et de contraintes mécaniques et ergonomiques.

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© Aidge
#IA #souveraineté #industrie

Un commun numérique pour l’IA

L’IA ouvre bien des possibilités dans de nombreux secteurs, mais encore faut-il qu’elle soit sûre, de confiance, et réponde aux usages recherchés. Dans le cadre du projet DeepGreen, soutenu par le plan France 2030, le CEA pilote la mise en production de la plateforme AIdge, un commun numérique offrant des outils adaptés au déploiement de l’IA sur des matériels embarqués, pour l’automobile, l’aéronautique, la défense ou le médical par exemple. Grâce à cette plateforme, les modèles peuvent être optimisés pour réduire leur occupation mémoire et leur temps d’inférence, des facteurs cruciaux pour les applications en temps réel. Par ailleurs, AIdge génère du code source auditable, évitant l’utilisation de logiciels propriétaires et l’effet « boîte noire » inhérent au deep learning.

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© A. Aubert / CEA
#santé #transfert #numérique

Accord exclusif avec Onward Medical pour l’interface cerveau-machine Wimagine

L'entreprise Onward Medical a obtenu les droits exclusifs pour intégrer l’interface cerveau machine (BCI) Wimagine, développée par des chercheurs CEA. Cette interface dispose jusqu’à 7 ans de données de sécurité clinique sur des patients humains. Cet accord offre à Onward Medical l'opportunité d'être le premier sur le marché avec un système activé par BCI pour restaurer les mouvements guidés par la pensée après une paralysie.

#numérique #consommation #Europe

Un passeport numérique pour les produits

Cirpass, vous connaissez ? Ce projet européen, piloté et mené à son terme par le CEA en 2024, a introduit le concept pionnier de « passeport numérique produit ». Ce passeport vise à faciliter l’accès à l’information sur tous les produits manufacturés circulant sur le marché européen, incluant leurs caractéristiques techniques, composition et matériaux, et cela tout au long de leur cycle de vie, afin d’en promouvoir la circularité. Un intense processus de consensus et une très large consultation des parties-prenantes ont permis d’aboutir à une spécification technique du système, en collaboration avec le comité inter-DG de la Commission Européenne. Le CEA coordonne désormais le deuxième projet qui prend la relève, avec 49 partenaires, et vise à déployer des démonstrateurs technologiques et d’usage.

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©CEA-CADAM
#numérique #supercalculateur #HPC

Le quantique et l’exascale font leur entrée au TGCC

Le Très grand centre de calcul du CEA (TGCC), situé à Bruyères-le-Châtel en Essonne, a accueilli fin mai 2024 Ruby, le premier calculateur quantique français fabriqué par la start-up Pasqal. Le TGCC a aussi été choisi pour héberger et opérer en 2025 le calculateur quantique photonique Lucy de la société Quandela. Couplées au supercalculateur Joliot-Curie, ces machines vont permettre à la communauté scientifique de travailler sur des cas d’usage hydrides, en exécutant leurs calculs sur du matériel réel. Mi-juin 2024, EuroHPC et Genci ont signé un accord pour héberger et opérer au TGCC, à l’horizon 2026, le 2e calculateur exaflopique européen, Alice Recoque. Cette machine, qui remplacera à terme Joliot-Curie, permettra de multiplier par 50 la puissance de calcul du TGCC mise à disposition de la communauté scientifique.

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#mobilité #batterie #industrie

Une collaboration avec Stellantis pour des batteries nouvelle génération

« La technologie des batteries est destinée à changer et nous nous engageons à être à l’avant-garde de cette transformation. (…) Nous sommes convaincus que cette collaboration avec le CEA permettra d’accélérer l’arrivée de technologies en rupture ».
Ned Curic, Chief Engineering and Technology Officer de Stellantis

Le CEA et Stellantis ont conclu un accord de collaboration sur cinq ans, dédié aux cellules de batterie nouvelle génération. Conçues pour la mobilité et les voitures électriques, ces batteries devront offrir une meilleure performance, une plus longue durée de vie, une empreinte carbone réduite et un coût compétitif. Ce projet met les 25 ans d’expertise du CEA dans le domaine des batterie lithium-ion au service de l’un des acteurs majeurs de l’industrie automobile. Il s’inscrit dans une dynamique de collaboration qui couvre également d’autres sujets, tels que les composants chimiques, la réduction des émissions de CO2, la modélisation numérique des batteries, le développement de piles à combustible, l’analyse du cycle de vie et la connectivité.

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Institut national des sciences et techniques du nucléaire du CEA (INSTN)

Soutenir, par l'enseignement et la formation, la relance du nucléaire et coopérer à l’international

Hausse des recrutements, montée en compétence des professionnels : la relance du nucléaire dope les besoins ! Pour assurer les étapes à venir et garantir l’exploitation et la maintenance du parc actuel, la filière mise sur une augmentation du nombre de diplômés et sur la formation continue de ses salariés. L’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN) du CEA, sous la tutelle conjointe des ministres de l'industrie, de l'énergie et de l'enseignement supérieur, répond à ces besoins en formant des étudiants et professionnels dans 25 des 84 métiers du nucléaire. École d’enseignement supérieur et organisme de formation continue dans les domaines de l’énergie nucléaire, des systèmes énergétiques bas carbone et des technologies pour la santé, l’INSTN propose des formations de l’opérateur jusqu’à l’ingénieur spécialisé, sur cinq sites en France (Cadarache, Cherbourg, Grenoble, Marcoule et Saclay). Sur les 3 000 nouveaux diplômés qui ont rejoint la filière en 2024, 600 y ont étudié.

© INSTN / CEA

Pour l’avenir, l’INSTN prévoit de doubler le nombre d’étudiants, affiner son offre de formation continue et développer encore les parcours de reconversion. Dans le domaine de la santé, l’INSTN a poursuivi en 2024 sa mission de spécialisation des médecins nucléaires, radiopharmaciens et physiciens médicaux. À l’international, l’INSTN participe à la mise en place de formations sur mesure et de solutions d’enseignement local. Il s’implique, en tant que collaborating centre de l’Agence internationale de l’énergie atomique, dans le développement de formations pour le diagnostic et la radiothérapie contre le cancer en Afrique francophone.

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