

Développé par le CEA dans le cadre de l’institut tripartite I3P (CEA – EDF – Framatome), ce code permet de réaliser des simulations neutroniques de référence, couvrant un vaste panel d’applications pour les installations nucléaires : radioprotection et activation des matériaux, sûreté-criticité, physique des cœurs des réacteurs avec évolution isotopique du combustible, et instrumentation nucléaire. Outil de calcul scientifique généraliste, il peut servir à plusieurs filières : REP, REB, RNR, HTR, SMR, etc… et prend en compte toutes les échelles, du combustible à la cuve et aux structures du bâtiment du réacteur. Il est également utilisé pour les calculs de radioprotection. L’équipe CEA prépare une nouvelle génération du code, Tripoli-5, développée avec l’IRSN (devenu ASNR après fusion avec l’ASN) dans le cadre de l’accord quadripartite sûreté 4S (CEA-EDF-Framatome-IRSN) et conçue pour le calcul haute performance.
Signalons également le prix Sfen de l’enseignement et la formation qui a récompensé les travaux d’une équipe CEA en matière d’éducation par le jeu. Trois « serious games » ont ainsi été mis au point : Nucléides, un jeu de cartes pour comprendre la radioactivité ; KM Changer, un jeu de plateau sur les enjeux de la capitalisation du savoir (sujet d’importance dans le nucléaire où les projets s’étendent sur plusieurs années) ; et InfluEnceS, jeu de stratégie pour sensibiliser aux enjeux d’intelligence économique et stratégique. Le prix Bertrand Barré a quant à lui distingué le laboratoire Arc-Nucléart, spécialisé dans la conservation du patrimoine culturel. Les technologies nucléaires, et plus particulièrement celles du rayonnement gamma, sont des techniques non destructives pour traiter des vestiges archéologiques.
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Les serious games du CEA