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Le Li2D traque les virus avec un nouveau microscope


​​​​​C'est à la DRF que nous a reçu Christine ALMUNIA, docteure en immunologie, pour nous présenter le dernier jouet du Li2D, un microscope d'imagerie à fluorescence 3D de chez LEICA. Et quel jouet !​​

Publié le 15 octobre 2025
MicroscopeLi2D.pngC'est un saut qualitatif majeur que permet la toute dernière acquisition du Laboratoire d'Innovations technologiques pour la Détection et le Diagnostic (Li2D). Il révolutionne l'observation des agents pathogènes dans des matrices biologiques complexes.

Et c'est très précieux. Parce qu'au Li2D, Christine travaille notamment sur la mise au point d'anticorps pour détecter les maladies infectieuses. Ce sont eux que l'on retrouve sur les tests rapides quand la bandelette se colore.

Mais pour qualifier les meilleurs, il faut pouvoir visualiser leurs performances. Et c'est là que rentre en jeu le nouveau microscope à fluorescence. Celui-ci permet de voir de manière plus précise comment se comportent les anticorps.​




Dans l'intimité des anticorps


Grâce à ce microscope, finis les comptages de plaques « à la main », les yeux rivés sur les oculaires ! Place à la recherche automatisée de cellules infectées par des pseudovirus ou des virus inactivés et bienvenue à la statistique rapide qui en découle.
« On traite des cellules humaines en culture avec le virus inactivé en présence ou non d'anticorps spécifique (du SARS-COV-2 par exemple !!). Grâce au microscope, on vérifie que l'anticorps empêche le virus d'infecter les cellules. Si l'anticorps est spécifique du virus, on observe qu'il n'y a aucun virus qui a infecté les cellules.
Image_microscope.png


S'il ne l'est pas, le virus est entré à l'intérieur des cellules » nous explique Christine.
Le résultat ??? On a la preuve en images que l'anticorps a reconnu sa cible 🎯.

Vers l'infiniment petit


Le microscope DMi8 à fluorescence 3D est un outil puissant pour l'exploration du vivant. Il permet d'observer des structures cellulaires aussi petites que des mitochondries (1 µm), de voir des virus aussi petits que 60 nm, de visualiser la microflore bactérienne, et d'observer des agents pathogènes s'infiltrant dans les cellules pour pirater leur système de production de protéines.  ​


Merci qui ? Merci au fameux microscope qui a permis de visualiser tous ces phénomènes.

 



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