La collaboration ClimaMeter offre à la fois une mise en perspective immédiate, facilement compréhensible, de l'événement extrême (comme la dépression Rea en Méditerranée, le 28 août 2023), ainsi que son analyse technique, plus approfondie, peu de temps après.

La méthodologie de ClimaMeter est fondée sur l'identification de conditions météorologiques similaires à celles responsables de l'événement à évaluer. En se concentrant sur la période d'exploitation de satellites d'observation de la Terre, ClimaMeter distingue deux périodes : 1979-2000 (« passé ») et 2001-2022 (« présent »).

En utilisant les données du consortium MSWX (Multi-Source Weather), ClimaMeter évalue comment les conditions météorologiques sélectionnées ont évolué entre le « passé » et le « présent », en séparant les changements dus à la variabilité climatique naturelle et ceux attribués au changement climatique d'origine humaine.

• La force de ClimaMeter est d'exploiter directement des données historiques plutôt que des simulations numériques, ce qui lui confère rapidité et reproductibilité.
• A contrario, si un événement extrême survient à la suite d'un scénario météorologique sans précédent, l'efficacité de ClimaMeter peut être dégradée.

ClimaMeter a déjà étudié la canicule française de fin août 2023, la canicule méditerranéenne de juillet 2023 et la tempête Poly de juillet 2023.

ClimaMeter est développé par Davide Faranda du LSCE, en collaboration avec Erika Coppola du Centre international de physique théorique (Italie), Tommaso Alberti de l'institut national de géophysique et de volcanologie (Italie) et Gabriele Messori de l'Université d'Uppsala (Suède).​