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L’électronique organique imprimée à l’heure de la maturité


​L'électronique organique imprimée offre une solution écologique et rentable pour la production de capteurs pour l'IoT. Ainsi, une étiquette autonome capable de détecter des chocs, même légers, a été entièrement conçue sur substrat papier. Elle est destinée au suivi de colis ou d'objets fragiles. 

Publié le 9 septembre 2021

​Les progrès réalisés dans les équipements de dépôt, la chimie, les matériaux, l’électronique et la caractérisation, rendent désormais possible la réalisation de dispositifs complexes en électronique organique imprimée. C’est le cas du capteur de chocs développé conjointement par Arkema, Arjowiggins et le CEA-Liten dans le cadre du projet européen EIT RawMaterials « Supersmart ».

Après trois ans de travaux, une étiquette intelligente autonome de détection de chocs mixant des technologies d’impression - pour les pistes, antennes et capteurs piézoélectriques - et de report de composants a vu le jour. Le CEA-Liten a développé la technologie du capteur piézoélectrique sur le substrat papier d’Arjowiggins en utilisant le matériau piézoélectrique fourni par Arkema (PiezoTech).

Le capteur mesure des vibrations et des chocs aussi légers qu’un simple toucher, et transmet les informations à la puce via une antenne. Il peut être utilisé pour la surveillance de colis et d’objets fragiles, ou encore l’usure de pneus… A terme, il pourrait également intégrer des capteurs d’humidité et de température pour la mesure de l’usure d’équipements en environnement sévère.

Outre des performances remarquables en termes de rendement (antenne) et de sensibilité (capteur), cette étiquette est entièrement recyclable. Ce projet a remporté le prix du « meilleur démonstrateur réalisé dans le cadre d’un projet Européen » de la compétition OE-A (Organic and Printed Electronics Association) à la conférence LOPEC 2021.

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