​Selon une étude menée par l’Office européen des brevets (OEB) sur la période 2001-2020 et publiée le 22 octobre dernier, la France domine le palmarès européen du dépôt de brevets issus de la recherche publique. Une dynamique notamment portée par le CEA qui se classe à la 2e place de ce palmarès et un résultat qui conforte sa stratégie d’accompagnement et de soutien à l’innovation avec près de 9000 brevets déposés par ses équipes entre 2001 et 2020. Sur cette même période, les brevets déposés par l’ensemble des organismes publics de recherche français représentent près de 14 % de l'ensemble des demandes issues d’acteurs français et 40 % de celles déposées par des instituts publics européens. ​

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Dans son rapport, l'OEB salue « la recherche publique comme l'une des plus grandes forces de l'Europe », notamment dans les secteurs stratégiques de la santé, des biotechnologies, des semi-conducteurs et du numérique. Pour Yann Ménière, son chef économiste, « l'étude montre qu'en Europe nous avons un système de recherche deeptech basé sur la science, très puissant et très performant ». L'engagement deeptech du CEA est également reconnu par le top 100 des innovateurs Clarivate où il se classe à la première place depuis plusieurs années. Il est le seul organisme de recherche à maintenir un tel niveau de présence et d'influence dans ce classement qui évalue, chaque année, plus de 3 000 entreprises et organismes de recherche du monde entier.