Les réacteurs à neutrons rapides à sels fondus de Stellaria cumulent les atouts : rendement électrique de 50%, sûreté par conception grâce à une 4e barrière de confinement, souplesse de pilotage avec des modulations de la production de 20 à 30% de la puissance nominale par minute, coût du MWh compétitif… Leur combustible est issu du recyclage de matières nucléaires usées largement disponibles en France : uranium appauvri et de retraitement, plutonium et actinides mineurs.

Ces caractéristiques intéressent les industries lourdes aux besoins en énergie élevés et irréguliers, ainsi que les opérateurs électriques soucieux de stabiliser leurs réseaux du fait de l’intermittence des énergies renouvelables. Stellaria déploiera pour ses clients des couples de réacteurs compacts (4 hectares par site de production). Ils délivreront 1000 MW thermiques ou 500 MW électriques, ou répartiront cette puissance entre les deux productions.

La start-up, fondée par cinq associés dont trois issus du CEA, a levé 2 M€ en 2023 et bénéficié en 2024 d’une aide publique de 10 M€. Elle a signé des partenariats techniques avec Schneider Electric, Technip et Orano, et s’appuie sur huit brevets, dont trois communs avec le CEA. Elle poursuit sa collaboration en R&D avec le CEA, pour finaliser une première maquette de son réacteur en 2029.​

Si les réacteurs Stellaria se substituaient au parc nucléaire français pour produire la même quantité d’énergie, le stock de matières nucléaires usées de l’Hexagone leur assurerait 5000 ans d’autonomie

PRINCIPAUX Marchés :

• Industrie : datacenters, verreries, sidérurgie, chimie, pétrochimie, semiconducteurs…
• Producteurs d’énergie et d’électricité

• Réacteur à neutrons rapides à sels fondus
• Trains de puissance électrogènes ou calogènes​​