En français on parle de vitrification « en pot perdu ». Dans un procédé de vitrification « classique » (telle qu’utilisée à La Hague), le verre est élaboré à partir de déchets de haute activité et d’adjuvants de vitrification dans un creuset chauffé, puis coulé dans un conteneur (en anglais, « canister » ou « can ») destiné à son entreposage.
Dans un procédé de vitrification « In-Can », le conteneur est pré-rempli d’un mélange de déchets et de fritte de verre puis introduit dans le four. Lors de la chauffe, le mélange dans le conteneur se décompose thermiquement et fond en optimisant l’espace occupé ; pendant cette étape, le conteneur est continument alimenté en déchets et fritte de verre jusqu’à maximiser le remplissage du conteneur en matériau fondu. Après remplissage, la chauffe est arrêtée et le matériau fondu se solidifie dans le conteneur où il a été élaboré. La vitrification se fait dans le conteneur, « in can ».