Intégrité scientifique

Parce que l’intégrité scientifique est indispensable à la crédibilité de la science et à la confiance que lui accorde la société, le CEA l’a placée au cœur de ses activités de recherche. Il y consacre des moyens importants pour sensibiliser et outiller ses 15 000 acteurs de recherche : ingénieurs, chercheurs, techniciens et gestionnaires de données, etc.

Un réseau d’acteurs dédiés

Depuis 2021, 26 personnes déploient la politique d’intégrité scientifique au sein du CEA, sous la responsabilité du Référent à l’intégrité scientifique (RIS). Ce réseau se compose d’un comité et de 19 correspondants désignés dans les instituts ou les centres. Outre des réunions tous les trois mois, ces acteurs se sont retrouvés lors d’un séminaire annuel en octobre 2022, pour travailler sur la place du chercheur dans le débat public, en interaction avec des référents d’autres entités de recherche. Le RIS du CEA intervient par ailleurs dans les structures nationales sur le sujet : l’Office français d’intégrité scientifique (OFIS) et le Réseau national des référents à l’intégrité scientifique (RESINT).

Des actions de sensibilisation et un module en e-learning

Au-delà des conférences que le RIS anime régulièrement dans les directions et instituts, le CEA a conçu en 2022 un module de formation en e-learning d’1h30 accessible à tous les acteurs de recherche travaillant au CEA, quel que soit leur métier ou leur statut. Objectif : leur permettre de se former à leur rythme aux enjeux de l’intégrité scientifique, son périmètre et ses méthodes, mais aussi aux différents types de manquements et aux moyens de prévention. Mis en ligne début 2023, ce module a été suivi par près de 500 personnes dès la première semaine.

De nouveaux outils pour renforcer l’intégrité scientifique

Après le guide des bonnes pratiques CEA en matière d’autorat de publications, publié en 2021, le CEA a étoffé ses outils d’intégrité scientifique en 2022. Pour aider à prévenir le plagiat, un logiciel d’analyse de similitude a été expérimenté et le CEA envisage de l’optimiser en travaillant avec son éditeur. Par ailleurs, les chercheurs disposent désormais de clauses-types d’intégrité scientifique à insérer dans leurs contrats partenariaux ou leurs réponses aux appels à projets.