Le Covid-19 et les tensions géopolitiques entre les États-Unis et la Chine ont également mis les chaines d’approvisionnement du semi-conducteur face à la menace constante de pénuries ou de hausse des coûts. Frugalité aussi, car le numérique est de plus en plus gourmand en énergie et en ressources. Si rien n’est fait, il consommera plus de 10 % de notre électricité en 2030, contre 4 % aujourd’hui.
Face à ces enjeux, la France a choisi d’investir dans la conception et la production de composants. C’est un choix qui exige des efforts importants de R&D et de transfert de technologies auxquels le CEA contribue, avec des innovations de rupture, en tant qu’acteur historique de la microélectronique en France.