Plus de 3 000 chercheurs y travaillent sur toute la chaine de valeur : ils explorent des concepts innovants, développent des principes physiques, via la recherche fondamentale, puis convertissent ces mêmes principes en solutions adaptées, via la recherche technologique. Et le CEA va jusqu’à leur mise en œuvre industrielle, grâce à son activité de transfert technologique, notamment en créant des startups. Cette force d’innovation et de concrétisation lui offre une vue d’ensemble réaliste de toute la chaîne.

Pour faire face à ces enjeux, le CEA est loin d’agir seul. En France, il travaille avec ses alter ego du secteur numérique : le CNRS, Inria et Mines Télécom. En Europe, le CEA est, avec l’imec en Belgique et les instituts Fraunhofer en Allemagne, un centre de recherche technologique reconnu.

Chaires d’excellence
Recherche

Numérique durable : le CEA lance des chaires d’excellence

Les chercheurs du CEA ont pour ambition de développer des technologies numériques qui vont transformer profondément nos sociétés, tout en inscrivant la transition numérique dans un cercle vertueux. Pour porter cette ambition, ils ont lancé en avril 2022 le programme « Chaires d’excellence numérique durable ». Consacrée au paradigme de l’apprentissage profond (deep learning), la première chaire « Intelligence artificielle et complexité » a été dotée d’un budget d’un million et demi d’euros sur quatre ans.

Partenariat

Un partenariat de recherche IN Groupe - CEA pour protéger l’identité numérique

La numérisation croissante de nos sociétés impose de protéger toujours davantage les données des citoyens et l’intégrité des entreprises, grâce à des solutions innovantes. Ces solutions sont au cœur du partenariat de recherche que le CEA a signé en 2022 avec IN Groupe, acteur spécialisé dans l’identité numérique, aux côtés de l’État français. Ensemble, ils travailleront en priorité sur une identité décentralisée et une blockchain européenne interopérable, la détection des fraudes dans l’image, et un outil pour la gestion des risques (RAE) aux frontières.

Réalité virtuelle
Avancées technologiques

Le CEA lance une plateforme de formation à distance en réalité virtuelle

Si la pandémie de Covid-19 a fait exploser les formations à distance, leur intérêt reste d’actualité face aux enjeux de sobriété. Mais ce mode d’enseignement nécessite des technologies compétitives pour se connecter, visualiser les contenus et interagir. Surtout lorsqu’il s’agit de formations industrielles très techniques. C’est ce que propose la plateforme VME à laquelle a contribué le CEA en 2022. Une plateforme multiutilisateur en réalité virtuelle, développée dans le cadre du projet européen V-Machina2.

Sécurité des véhicules de chantier
Innovation pour l'industrie

Une caméra intelligente pour renforcer la sécurité des véhicules de chantier

Depuis 2012, certains véhicules industriels sont capables de différencier en temps réel un humain de tout autre obstacle et d’alerter le conducteur, voire de stopper l’engin. Et ce, grâce à la caméra intelligente Blaxtair, dont la 4e version a été lancée en 2022. À l’origine de cette avancée, qui a révolutionné la sécurité sur les chantiers, un contrat de laboratoire entre le CEA et la startup Arcure. Reconnu par toute la profession, Blaxtair Origin a en outre reçu le prix EuroTest au plus grand salon mondial des engins de chantier à Munich.

CEA et Onepoint s’associent
Innovation pour l'industrie

Le CEA et Onepoint s’associent pour aider les entreprises dans leur transformation numérique

Parce que la transformation numérique est un enjeu crucial pour les entreprises, le CEA et Onepoint ont créé un laboratoire commun de recherche et d’innovation. Pour travailler sur les outils et les processus dont les entreprises ont besoin, Onepoint s'appuiera sur sa connaissance des métiers et des organisations ; le CEA sur les technologies avancées de son institut en intelligence artificielle et en cybersécurité.

Industrie du futur

Trois jumeaux numériques au service de la supply chain

Entre les délais de livraison, les flux tendus, et les exigences métiers, la chaîne logistique doit se faire toujours plus flexible sans faire grimper les coûts. Mais comment décider d’investir au mieux et savoir quoi transformer, alors qu’il n’existe aucun outil pour évaluer les différents scénarios ? Pour répondre à cet enjeu, le CEA et ses partenaires ont développé des répliques numériques de systèmes ou « jumeaux numériques ». Et mis en service trois démonstrateurs, fin 2022, pour simuler l’activité d’un port, l’entreposage et la gestion de flux massifs.