Face à cette réalité, il s’agit, d’une part, de progresser dans la compréhension du changement climatique et l’évaluation fine des risques à l’horizon du siècle pour pouvoir s’y préparer ? cela implique de comprendre les mécanismes derrière la variabilité naturelle du climat ; d’affiner les scénarios climatiques ; de réduire les incertitudes ; d’étudier les points de bascule climatique (comme l’élévation du niveau des mers) et l’occurrence des événements extrêmes… D’autre part, le CEA se doit d’accompagner les acteurs publics et privés sur les chemins de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique, à travers les évaluations des émissions de gaz à effet de serre et de polluants, le développement de services climatiques en lien avec les acteurs concernés, ou encore l’étude de scénarios d’adaptation, par secteur économique et par région géographique.
Le CEA, contributeur majeur au sixième rapport du GIEC
Finalisé en 2022, le sixième rapport du GIEC synthétise la littérature scientifique existante sur l’évolution du climat et les changements à venir. Les scientifiques du laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE, unité mixte CEA/CNRS/UVSQ) ont contribué à la rédaction du rapport du groupe 1, à travers les résultats des campagnes d’observations et des simulations climatiques. Valérie Masson-Delmotte, climatologue et directrice de recherche au CEA, coprésidente du groupe 1, s’est fortement mobilisée dans la sensibilisation des décideurs politiques suite à la publication du rapport.