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Des nanocatalyseurs pour accélérer les études pharmacologiques in vivo


Des chercheurs du CEA et du CNRS ont mis au point une nouvelle méthode qui permet de marquer des molécules biologiques complexes dans des conditions de chimie douce. Basée sur l’utilisation de nanocatalyseurs, cette méthode pourrait permettre de gagner plusieurs mois dans l’étude et l’évaluation pharmacologique de molécules. Ce résultat a fait l'objet d'un communiqué de presse. ​

Publié le 22 novembre 2013

​Cette nouvelle méthode de marquage isotopique1 de molécules d’intérêt biologique utilise des nanocatalyseurs de ruthénium. Elle est applicable sur une large variété de produits et présente plusieurs points forts :

  • Elle se fait en conditions de chimie douce, sans chauffage ni pression extrême, ce qui facilite le marquage de molécules fragiles ;
  • Son champ d’application est large et permet de marquer des motifs récurrents dans des médicaments ou des substances bioactives ;
  • Enfin, elle permet d’incorporer à des endroits précis un grand nombre de deutérium, de façon à marquer sélectivement une fonction ou une partie spécifique de la molécule.

L’efficacité de cette nouvelle méthode a été démontrée par le marquage d’une dizaine de molécules d’intérêt biologique de natures différentes, telles que des antidépresseurs, un vasodilatateur, une hormone humaine, un antitussif ou encore la nicotine.


  1. Les isotopes sont des atomes dont le noyau possède le même nombre de protons et un nombre différent de neutrons. Ils ont les mêmes propriétés chimiques. Ainsi, l’hydrogène compte trois isotopes : l’hydrogène léger (un proton et pas de neutron), le plus répandu et appelé hydrogène, l’hydrogène lourd ou deutérium (un proton et un neutron), et le tritium (un proton et deux neutrons). Ce dernier est radioactif. 

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