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Biologie structurale : mieux comprendre les bactéries fixatrices d’azote


La permaculture fait appel aux bactéries fixatrices d’azote, qui permettent d’apporter de l’azote assimilable par les plantes de manière naturelle. Des chercheurs du CEA-Irig (IBS) ont déterminé la structure cristalline d’une protéine essentielle au processus de fixation de l’azote.

Publié le 18 août 2020
Les bactéries fixatrices d’azote sont de plus en plus recherchées pour développer des cultures sans apports azotés, donc plus respectueuses de l’environnement. En effet, celles-ci ont la particularité de stocker et transformer l’azote et de le restituer aux plantes sous une forme assimilable au bon moment. Comment ? Grâce à la nitrogénase, un complexe enzymatique permettant de catalyser la réduction de l’azote gazeux N2 en ammoniac NH3

Des scientifiques du CEA-Irig (IBS) s’intéressent à l’assemblage du site actif de la nitrogénase, un centre organométallique [MoFe7S9C-(R)-homocitrate] dont la biosynthèse et l’insertion nécessitent l’action d’une douzaine de protéines, dont la protéine NifB qui en est un des éléments clé. « Grâce à la technique de la diffraction des rayons X par des monocristaux, nous avons déterminé la structure cristalline de la protéine NifB issue de l’organisme Methanotrix thermoacetophila à 1.95 Å de résolution », explique Yvain Nicolet, chercheur à l’IBS. 


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