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Résultat scientifique | IRM

Quand l’IRM fédère les organismes de recherche


Une étude préclinique associant plusieurs organismes nationaux de recherche (INSERM, CNRS, CEA et Universités) a produit des cartes de référence en IRM de cerveau d'un modèle rongeur sain.

Publié le 9 juillet 2020

​Les études cliniques d’imagerie chez l’Homme incluent couramment plusieurs centaines à plusieurs milliers d’individus, grâce à la collaboration de plusieurs centres et plateformes. De telles études multicentriques sont beaucoup plus rares dans le domaine de la recherche préclinique, alors qu’elles permettraient d’améliorer la validité des résultats statistiques obtenus, par la mise en commun d'un nombre suffisant de données expérimentales produites par différents centres d'imagerie. Il est également primordial de pouvoir standardiser tant les protocoles d’acquisition utilisés sur les différentes plateformes que les traitements d’analyse d’image appliqués pour exploiter ces données.

Une équipe du CEA-Jacob a participé à une étude préclinique collaborative, qui démontre la faisabilité et l’intérêt d’une telle étude multicentrique chez le rongeur. Les données brutes d’imagerie IRM de quarante rats, produites par deux centres, ont été partagées et analysées grâce à des logiciels d’analyse développés par quatre centres. Les travaux se sont concentrés sur les cartographies des temps de relaxation T1 et T2 du cerveau sain du rat à un haut champ magnétique de 7 Tesla. L’analyse et la comparaison de ces paramètres permettent notamment d’étudier l’anatomie du cerveau, et en particulier les contrastes entre la matière blanche et la matière grise. 

Cette étude démontre la possibilité de mener dans de bonnes conditions des études multicentriques. Les cartes obtenues de cerveaux de rongeurs sains pourront être utilisées à l’avenir comme références lors de l’exploration des modifications de l’intensité des images dans des modèles expérimentaux pathologiques. 

La création de ce réseau original de plateformes d'imagerie préclinique découle de l'initiative France Life Imaging (FLI) et se prolonge aujourd'hui via le réseau SAIN (Small Animal Imaging Network) qui regroupe une dizaine de plateformes en France.

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