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Valorisation et propriété intellectuelle

Le brevet, clé de voûte de la stratégie de valorisation du CEA


​A l’occasion de la publication du palmarès 2018 de l’INPI – où le CEA se maintient au 4e rang des entreprises déposantes de brevets et premier organisme de recherche – Corinne Hueber-Saintot, directrice de la valorisation du CEA, précise les objectifs du développement et de la protection du patrimoine scientifique.

Publié le 10 avril 2019

​Le CEA mène une politique active de dépôt de brevets ? Quels bénéfices en tire-t-il ?

Notre mission est de soutenir la compétitivité des entreprises françaises et européennes, ce qui passe par une recherche différenciante et protégée. Notre politique de propriété intellectuelle répond à cette mission.
Le brevet constitue le pivot de cette politique, c’est un actif déterminant, clé de voûte de nos transferts technologiques. En effet, nos partenariats de recherche et la création de startups reposent sur cette maîtrise des brevets permettant aux entreprises de  se développer dans des domaines hautement concurrentiels en sauvegardant leur avantage via  la technologie licenciée

Le nombre de brevets déposés par le CEA reste plutôt stable ces trois dernières années, envisagez-vous une croissance ou stabilisation pour les années à venir ?

C’est la constitution du portefeuille global qui est signifiant, pas uniquement le nombre de dépôts. Il est également important de veiller à garder la maîtrise de notre budget de propriété industrielle. Ainsi plutôt que d’augmenter le nombre de dépôts de brevets, nous préférons travailler à à renforcer l’adéquation entre nos dépôts et nos axes stratégiques de recherche et de partenariat.
Nous veillons également à développer des « briques » technologiques suffisamment génériques pour pouvoir s’adresser à différents secteurs d’activité.

Quelles sont les technologies pour lesquelles le CEA dépose le plus de brevets ?

Ce sont principalement les technologies liées à la transformation numérique des entreprises, la transition énergétique et la sécurité. Nous préparons également l’avenir avec des sujets comme l’électronique quantique, la cybersécurité, les nouvelles mobilités ou encore le numérique pour la santé.

Dans le classement INPI, le CEA se retrouve aux côtés de ses principaux partenaires de R&D – Valéo, Safran, PSA ou Renault – ont-ils encore besoin du CEA pour innover ?

Plus que jamais leur dynamisme atteste l’importance que revêt l’innovation sécurisée pour rester compétitifs dans leur domaine d’activité. Dans le même temps, comme de nombreuses entreprises ces dernières ont  de plus en plus recours à l’open innovation (ou innovation collaborative) pour accompagner et renforcer leurs recherches internes. Le CEA joue ainsi un rôle majeur dans ce cadre, forte de  la qualité de ses transferts technologiques  en s’inscrivant dans cette même mouvance de protection,  ce qui contribue ainsi   au développement de sa  recherche partenariale avec ces grands groupes.
Cette démarche s’étend aujourd’hui aux PME et entreprises de taille intermédiaire (ETI) que nous accompagnons de la même manière que les grands groupes ou les startups. Il est d’ailleurs intéressant de noter que nos principaux licenciés, Sofradir, Ulis et Soitec, aujourd’hui des ETI sont d’anciennes startups du CEA. Ce qui démontre bien l’intérêt de nos partenaires à continuer d’innover avec nous !

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Corinne Hueber-Saintot, Directrice de la valorisation au CEA © L. Godart/CEA-2018



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