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Japon

Signature de deux accords entre le CEA et le Japon


​En marge du déplacement du Président de la République, l’administrateur général du CEA, François Jacq, a signé deux accords de collaboration avec le Japon, l’un dans le domaine des réacteurs à neutrons rapides, l’autre dans le domaine du calcul haute performance.

Publié le 28 juin 2019

Accord de collaboration dans le domaine des réacteurs à neutrons rapides

François Jacq et Shin Hosaka du ministère japonais de l’Économie, du commerce et de l’industrie et Koji Saeki du ministère japonais de l’Éducation, de la culture, de la science, du sport et de la technologie, ont signé, le 26 juin, un accord destiné à encadrer la collaboration que la France et le Japon souhaitent poursuivre dans le domaine des réacteurs à neutrons rapides (RNR).
Cet accord de collaboration couvrira la période de 2020 à 2024 et viendra prendre le relais de la collaboration actuelle, encadrée par un accord similaire signé en 2014 et qui arrive à terme fin 2019. Il intègre les évolutions de contexte et de stratégie dans les deux pays, convergentes, qui voient les travaux sur les RNR s’orienter vers la mise en place de programmes de R&D, principalement focalisés sur la filière sodium, considérée comme la plus mature, mais néanmoins s’élargissant à d’autres filières de RNR, au travers d’études d’esquisses et d’une R&D de veille.
Cet accord renvoie, pour sa mise en œuvre concrète, à la signature complémentaire d’accords d’application, qui mobiliseront des partenaires associés dont Framatome pour la France. Un premier accord d’application sur la R&D sur les RNR refroidis au sodium fait aujourd’hui l’objet de discussions. Sa signature est visée pour la fin de l’année.


Accord de collaboration dans le domaine du calcul haute performance

L’administrateur général du CEA a également signé un accord avec le Riken qui vient élargir les sujets de collaboration déjà existants entre les deux organismes dans le domaine du calcul intensif depuis 2017. En effet, le calcul haute performance (HPC) est considéré dans les deux pays comme un domaine stratégique, base de la simulation numérique et du traitement de grandes masses de données, avec un essor désormais accéléré d’applications dans le champ de l’intelligence artificielle. Ces usages du HPC recouvrent des enjeux de compétitivité scientifique et économique, mais aussi de souveraineté nationale (depuis les technologies jusqu’aux applications). Des programmes nationaux respectifs pour la mise au point de supercalculateurs de génération future 2020-2025 - passant la barrière de l’exascale – ont été lancés au Japon et en France.
La collaboration se dote ainsi de deux thèmes supplémentaires :
  • Processeurs optimisés pour le calcul haute performance (extensions d’architectures de type ARM)
  • Calcul haute performance en relation avec l’intelligence artificielle et les masses de données

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Accord avec Toyobo sur le photovoltaique organique

Ce déplacement a également été l’occasion de remettre en visibilité l’accord signé en avril 2019 avec Toyobo, dans le domaine de la technologie photovoltaïque organique (PVO). Cette technologie permet de produire des cellules solaires flexibles, semi-transparentes, légères et peu coûteuses, ouvrant la voie à une intégration à grande échelle des technologies solaires dans les façades des bâtiments, les fenêtres, les dispositifs Internet of Things (IdO) et les applications d'intérieur. Pour les deux parties, l'objectif de cette collaboration est d'élaborer des modules PVO présentant un meilleur rapport performance-prix que les autres technologies PV pour des applications d'intérieur. Une fois optimisée avec les matériaux Toyobo, cette technologie pourra être produite en masse par un fabricant de modules tiers pour le marché asiatique ou européen. Voir le communiqué ici.

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