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Calcul haute performance : le CEA prolonge sa fructueuse collaboration avec Riken


​​Le CEA et Riken ont renouvelé leur protocole d’accord pour continuer et étendre leur collaboration dans le domaine du calcul haute performance (HPC). Cette collaboration déjà vieille de 8 ans témoigne des capacités et besoins du CEA dans le domaine HPC et de leur alignement avec ceux de Riken.

Publié le 4 juillet 2025

​Dans le cadre des célébrations de ses 80 ans à l’Exposition Universelle d’Osaka, le CEA a signé le 1er juillet avec le centre Riken pour la science computationnelle (R-CCS) le renouvellement du protocole d’accord (MoU) structurant leur collaboration autour du calcul haute performance (HPC).

Débutée en 2017, cette collaboration concerne tout d’abord les applications développées pour le calcul haute performance. Des recherches sur le climat, en sciences des matériaux ou en physique des plasmas sont ainsi menées conjointement sur Fugaku, premier supercalculateur au monde à avoir atteint une performance exascale, couronné notamment par l’obtention du prix Gordon Bell en 2022. Mais ce partenariat englobe aussi la conception et l’administration des supercalculateurs (architecture et modèles de programmation notamment), chaque équipe bénéficiant des avancées réalisées par l’autre, y compris sur les fronts du quantique et de l’IA.

Dans ce partenariat privilégié, outre des problématiques de recherche communes, le CEA et Riken sont alignés sur de nombreux sujets, comme l'adoption de l'architecture ARM ou le développement d'écosystèmes logiciels ouverts. Sans oublier leur volonté commune de privilégier l'interopérabilité, les partenariats industriels et le développement de l'écosystème utilisateur.

De la modélisation de systèmes nucléaires à celle du climat, des changements d’échelle dans la représentation des matériaux aux couplages entre données expérimentales et simulation numérique en biologie, des interactions multi-physiques dans les processus complexes à la réduction des incertitudes, de nombreuses avancées scientifiques et techniques nécessitent le développement et l’utilisation optimisée du calcul haute performance.
C’est pourquoi le CEA opère et utilise plusieurs supercalculateurs tout en préparant l’accueil d’un des premiers supercalculateurs exaflopiques européens, Alice Recoque, ainsi que de premières machines quantiques au service des chercheurs et des industriels. Il possède aussi le supercalculateur le plus puissant de France, EXA1-HE, au service exclusif de son programme Simulation.

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