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Bienvenue sur le site web de l'institut des sciences du vivant Frédéric-Joliot ! L'institut est composé de quatre départements : l'I2BC, le DMTS, NeuroSpin et le SHFJ. Les équipes de l'institut étudient les mécanismes du vivant pour produire des connaissances et répondre à des enjeux sociétaux au cœur de la stratégie du CEA (santé et médecine du futur, transition énergétique, transition numérique).
L'institut Frédéric Joliot est composé de quatre entités de recherche
Pour mener à bien leurs travaux, les équipes de l'institut des sciences du vivant Frédéric Joliot ont développé des plateformes technologiques de premier plan dans de nombreux domaines : imagerie biomédicale, biologie structurale, métabolomique, criblage haut-débit, laboratoire de sécurité biologique de niveau 3...
Les actualités de l'Institut des sciences du vivant Frédéric Joliot
L'unité IMIV (SHFJ), en collaboration avec l'Institut Gustave Roussy, a développé la plateforme logicielle gratuite LIFEx qui permet de caractériser l'hétérogénéité tumorale à partir de tout type d'images médicales : TEP, IRM, scanner, ultrasons. Avec déjà près de 900 membres, cette plateforme rencontre un franc succès international car elle facilite la réalisation d'études radiomiques, menées dans le cadre de médecine personnalisée.
Une équipe de l'I2BC, en collaboration avec l'ICSN et l'Ecole Polytechnique, a cartographié pour la première fois, chez l'homme et la plante modèle Arabidopsis thaliana, le myristoylome, c'est-à-dire l'ensemble des protéines modifiées par un acide gras, le myristate. Cette modification est importante car elle cible ces protéines aux membranes et contribue ainsi à leur compartimentation subcellulaire. Ces données représentent une ressource importante, disponible pour la communauté des biologistes.
Une équipe du SCBM, en collaboration avec le SHFJ, le SIMOPRO et l'Institut Karolinska, a découvert une méthode inspirée de la chimie « click », qui, à partir de dioxyde de carbone radioactif, permet de synthétiser en cinq minutes seulement des molécules radiomarquées contenant un motif urée cyclique. Cette méthode a été utilisée pour le marquage isotopique ultra-rapide de médicaments, sans modification de leur structure et avec une efficacité inégalée.
Au sein d’un consortium international, le Groupe d’Imagerie Neurofonctionelle (NeuroSpin, Bordeaux) et le Max Planck Institute for Psycholinguinstics ont caractérisé à partir d’IRM les asymétries de surface et d’épaisseur du cortex cérébral de 17141 individus. Cette étude publiée dans PNAS, la plus vaste jamais réalisée, fournit une référence unique pour étudier les bases génétiques des asymétries cérébrales et l’altération de la latéralisation au cours de troubles cognitifs, neurologiques et psychiatriques.
Une équipe de l'I2BC@Saclay (SB2SM), en collaboration avec la plateforme RPBS, a mis en ligne un serveur de prédiction structurale des interactions entre protéines. Ce serveur, conçu pour les biologistes, utilise l'information fournie par la coévolution des séquences protéiques et prédit la structure de complexes protéiques, une information essentielle pour la compréhension de leur rôle fonctionnel.
Des chercheurs de NeuroSpin (UNATI et UNICOG), en collaboration avec l'institut des Neurosciences de la Timone, ont étudié un type de variation anatomique individuelle de la structure du cortex humain, le gyrus transverse ou « pli de passage », qui sépare les sillons en deux parties. Ils ont montré que la présence de cette structure dans le sillon temporal supérieur est héritable. Ce résultat est important, compte tenu du rôle de cette région du cerveau dans la production du langage.
Deux équipes de l’I2BC@Saclay et du SPI (LI2D, Marcoule), en collaboration avec l’IRAMIS, mettent en évidence l’affinité très forte de nanoparticules de silice pour des protéines à motifs RGG (famille de protéines de liaison de l’ARN), particulièrement lorsque celles-ci sont méthylées. Ces résultats sont importants pour le développement d’approches « safe by design ».
L'équipe LDM-TEP du SHFJ (GIP Cyceron, Caen), en collaboration avec le CHU de Caen, a utilisé avec succès et pour la première fois en clinique, le médicament radiopharmaceutique mis au point et produit par les chercheurs de l'équipe, la [18F] Fludarabine. Ce médicament, innovant pour les maladies lymphoprolifératives, a prouvé sa meilleure efficacité en termes de spécificité et de sensibilité que son homologue utilisé en pratique courante, le [18F] FDG.
Un travail collaboratif entre le SBIGeM (I2BC@Saclay) et le Centre de recherche en cancérologie de Marseille, publié dans Molecular Cell, éclaire les bases mécanistiques et le contrôle génétique de la recombinaison homologue, un mécanisme de réparation des cassures de l’ADN responsable des échanges chromosomiques lors de la méiose. Or, les modèles canoniques n’expliquent pas la complexité des profils de recombinaison méiotique et cette étude, qui reconstruit des intermédiaires réactionnels, constitue une avancée majeure dans la compréhension de ce mécanisme.
Dans une étude publiée dans Analytical Chemistry, l'équipe de spectrométrie de masse du Laboratoire d'Etude du Métabolisme des Médicaments (SPI) a démontré l'intérêt de l'Orbitrap Fusion, un spectromètre de masse de dernière génération pour l'identification de métabolites d'intérêt sur la base de leurs masses et isotopes mesurés avec une grande précision.
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Acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation, le CEA intervient dans quatre grands domaines : énergies bas carbone, défense et sécurité, technologies pour l’information et technologies pour la santé.