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Détecter de faibles concentrations de pathogènes


Des équipes de l’IBS et du CEA-INAC ont mis au point une technique de détection des pathogènes. Cette approche exploite les puces à protéines et la résonance plasmonique de surface (SPR). Elle diminue le nombre d'étapes de traitement et le temps d'analyse tout en augmentant la sensibilité de la méthode. ​

Publié le 18 septembre 2013

La détection de pathogènes passe aujourd’hui par un procédé de culture des microorganismes coûteux en temps et peu sensible. Afin de s’affranchir de procédé, les chercheurs de l’IBS et du CEA-INAC ont mis au point un système permettant de cultiver, capturer et mesurer salmonelles, pneumocoques ou E. coli de façon sensible et rapide. Cette technique combine la culture sur puce à protéines et la résonance plasmonique de surface (SPR). Elle consiste à déposer sur une puce des anticorps spécifiques de la bactérie que l’on veut détecter, par exemple le pneumocoque. Ces anticorps captent de façon efficace la bactérie, et rien qu’elle. Entre en jeu ensuite la SPR qui signale la capture du pneumocoque. Cette méthode de détection en temps réel est rapide et très sensible. Elle permet de détecter très peu de bactéries, à savoir 3 bactéries viables par millilitre d’échantillon.

Ce travail a donné lieu à un brevet et à la création de la start-up Prestodiag souvenue par le programme Nouvelles Technologies pour la Santé du CEA.

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