L'Institut de biologie François-Jacob, situé principalement sur les sites CEA Paris-Saclay de Fontenay-aux-Roses et d'Evry[1], a pour mission de renforcer la recherche fondamentale et de développer les recherches translationnelles et technologiques dans trois domaines :
- la radiobiologie et la radiotoxicologie ;
- la santé humaine (affections neurodégénératives, infectieuses et immuno-hématologiques) ;
- la génomique médicale et environnementale.
Il regroupe cinq départements centrés sur : la génomique médicale (CNRGH), la génomique environnementale et l'exploration des fonctions métaboliques (Genoscope), la radiobiologie et radiotoxicologie (IRCM), la prévention et le traitement de maladies infectieuses (IDMIT), le diagnostic et le traitement de maladies neurodégénératives (MIRCen) ; et deux services impliqués dans des recherches et innovations technologiques sur des affections de type prion (SEPIA), et en immuno-hématologie (SRHI). Au total, plus de 600 personnes y travaillent.
Au sein de l'institut, le CEA partage la co-tutelle de plusieurs unités mixtes de recherche avec d'autres établissements publics : le CNRS, l'Inserm et les universités Paris-Sud, Paris Diderot, Paris Créteil, Evry-val-d'Essonne. L'institut fait partie du pôle sciences du vivant de l'Université Paris-Saclay, du biocluster Genopole d'Evry et de la Vallée scientifique de la Bièvre. Il est partie prenante du pôle de compétitivité dans le domaine des technologies innovantes pour la santé et les nouvelles thérapies, Medicen Paris Region.
Il développe des partenariats forts sur des thématiques spécifiques (neurologie, radiothérapie et oncologie, maladies rares, infectiologie) notamment avec les centres hospitaliers de Kremlin-Bicêtre, Saint-Louis, Antoine Béclère, l'Institut Gustave Roussy, HEGP (Hôpital européen Georges Pompidou), Henri Mondor, le CH Sud Francilien… et des centres de recherche et laboratoires associés de l'Institut Pasteur, de l'Institut du cerveau et de la moelle (ICM), du Genopole d'Evry…
La proximité de ces importants établissements hospitaliers et laboratoires de recherche associés favorise la recherche translationnelle jusqu'à la validation par des essais cliniques.
Trois infrastructures nationales de recherche en biologie et santé, financées par le Programme Investissements d'Avenir, sont coordonnées au sein de l'Institut : IDMIT, NeurATRIS et France Génomique.
Il collabore avec des industriels (Oxford BioMedica, GSK…) et héberge des équipes industrielles collaborant avec ses unités de recherches : Servier, Bertin Pharma, LFB (Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies)...
Des start-up ont été créées grâce au transfert de technologies issues de ses équipes de recherche, comme Theranexus.