La France et l'Italie, avec la Grande-Bretagne, ont été des pionniers en Europe dans le développement de l'énergie nucléaire pour la production d'électricité. Débutée dans les années 1950 pour la production de radio-isotopes, la coopération entre le CEA et ses partenaires italiens s'est poursuivie au cours des décennies suivantes, notamment dans les domaines des nouvelles technologies de réacteurs et du cycle du combustible nucléaire, ainsi que dans le domaine des accélérateurs et de la physique des particules.
L'évènement a été l'occasion de signer plusieurs accords structurants entre le CEA et ses partenaires italiens. L'un d'entre eux renforce la coopération entre la DRF (plus particulièrement les activités menées par le CEA-Irfu) et l'INFN, avec notamment :
- la participation conjointe à des projets européens (ERC, EIC, infrastructures de recherche, etc.) et à des infrastructures internationales, telles que la fourniture de composants pour l'ESS (European Spallation Source) en Suède et pour l'Ifmif (International Fusion Materials Irradiation Facility) ;
- la construction de détecteurs pour le LHC à haute luminosité du CERN ;
- la coordination de plateformes nationales de physique nucléaire, telles que le Ganil en France et le SPES en Italie ;
- la coopération autour du futur collisionneur électron-ion (EIC) aux États-Unis, et du projet IFMIF-DONES ;
- des développements communs en R&D, notamment dans le domaine des aimants supraconducteurs à haut champ, des accélérateurs du futur, et des technologies pour les faisceaux de neutrinos de haute intensité ;
- la mise au point de détecteurs et d'outils d'analyse pour la physique des neutrinos.
Ce partenariat marque une nouvelle étape de consolidation des liens entre les communautés scientifiques françaises et italiennes dans ces domaines de recherche.