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Il y a dans l’air expiré des patients une signature spécifique des infections à COVID-19


Il existe, dans l’air expiré, une signature spécifique des infections à COVID chez les patients intubés et ventilés, dits « patients à COVID grave ». Explications au CEA-Joliot et au CEA-List.

Publié le 10 décembre 2020

​Une étude réalisée par les équipes de recherche de l’Hôpital Foch et de l’hôpital Raymond-Poincaré AP-HP, associées aux équipes du CEA-Joliot et du CEA-List, de l’Inserm, de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et de l’Université Paris-Saclay, dévoilent ​les premiers résultats mondiaux d’une signature de la COVID-19.

De fin mars à fin juin 2020, l’équipe a analysé, tous les matins, via un spectromètre de masse, l’air expiré de près de 40 patients. Ce procédé non invasif permet notamment d’analyser les composés organiques volatils (COV) d’un patient placé sous assistance respiratoire, et d’obtenir des résultats rapides, en moins de deux minutes. Les COV mesurés chez les patients atteints de la COVID-19 ont été comparés avec ceux de patients non atteints par l’infection COVID, dits « patients témoins ».

Les données des deux cohortes ont permis de révéler qu’il existait une signature de la COVID-19 et que certains COV seraient caractéristiques de cette infection. La fiabilité de la détection de la COVID-19 chez ces patients était de 93%.

Les résultats de cette étude permettent aujourd’hui d’ouvrir des perspectives de nouveaux procédés de test, en parallèle des tests PCR, pour détecter la maladie COVID-19. Ce test non invasif peut fournir des résultats de manière très rapide et avec une grande fiabilité.

Ce résultat a fait l'objet d'un communiqué de presse.


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